Le stress qu’est-ce que c’est?
Depuis maintenant les années 20, le mot stress fait partie intégrante de notre vocabulaire. C’est le canadien Hans Selye qui a employé ce terme en premier. Il s’était rendu compte que tous les patients qu’il côtoyait pendant ces études médicales, peu importe ce dont ils souffraient, avaient tous le même air malade. Il conclue alors qu’il y avait une incidence induite sur le corps causée par des irrégularités dans son fonctionnement normal. En creusant un peu plus, il mis en évidence l’augmentation de sécrétion d’hormones permettant ainsi de gérer des situations stressantes.
Quant la situation stressante se terminait, le flux d’hormone redevenait équilibré. Si par contre celle-ci perdurait, le corps réagissait. Il fabriquait et injectait de nouveau ces hormones (adrénaline et cortisol) pour l’aider à tenir le coup.
Si l’équilibre hormonal mettait du temps à redescendre, les conséquences sur le corps se manifestaient. Un épuisement généralisé et/ou l’émergence de désordre physique parfois grave émergeait.
Le stress s’exprime différemment selon les personnes. Certaines auront des palpitations (prise de paroles en public), d’autres auront des douleurs localisées au dos, aux cervicales, aux épaules par les positions contraignantes et protectrices qu’elles arborent durant leur journée. Bien sûr il en existe malheureusement beaucoup d’autres.
Vivre sans stress est une hérésie car malgré tout, sans lui, l’homme est voué à une mort certaine. C’est aussi grâce au stress que nous gardons notre instinct de survie. Ces réactions de fuite ou d’attaque en présence d’un danger est le fruit de notre plus ancien cerveau : le cerveau reptilien. Ce même cerveau est celui qui permet à la proie de fuir ou d’attaquer si nécessaire.
Alors pourquoi de nos jours sommes nous si sujet à ce stress?
Pour nous tous, l’arrivée dans le monde commence par une épreuve. La naissance est un bouleversement important pour l’enfant, la mère et la cellule familiale. L’enfant, qui après avoir vécu dans un univers liquidien, se retrouve à l’air libre avec une respiration pulmonaire à gérer est sa première difficulté. Le fait de se sentir ensuite protégé, choyé, aimé dans les bras de ses parents lui apportera le réconfort nécessaire. Son stress diminuera alors pour accueillir les sensations apaisantes et rassurantes de ce cocon.
Au fil de sa croissance, l’enfant va rencontrer différentes étapes à franchir qui le feront grandir mais parfois pourront le déstabiliser. Ses parents, et principalement sa mère avec laquelle il ne fait encore qu’un l’aideront dans ces passages.
Lorsqu’il prendra conscience qu’il est une personne à part entière, ces nouvelles découvertes produiront alors certainement l’émergence de stress.
L’école est d’ailleurs souvent le moment où s’exprime plus réellement ces bouleversements. La séparation d’avec son parent référent, les règles à respecter, les rythmes différents se répercutent sur son corps de différentes façons :
- des difficultés à trouver le sommeil ou des réveils réguliers,
- des troubles du transit (diarrhée ou constipation ) avec l’obligation de la propreté
- une alimentation par moments plus compliquée,
- des émotions plus difficiles à gérer (colère, pleurs….)
- …
Si vous observez la respiration de votre enfant vous pourrez peut être vous apercevoir qu’il commence à « respirer à l’envers ». C’est-à-dire qu’il rentre son ventre lors de son inspiration et qu’il le sort quand il expire. Il se contient déjà en commençant comme cela.
Durant toute son enfance et sa scolarité, il apprendra à gérer des situations en fonction des acquisitions comportementales et émotionnelles qu’il aura intégrer avec sa propre image de lui mais également les expériences qu’il aura eu. Cela fera de lui l’adulte en devenir qu’il sera.
Quant est-il des adultes ?
Pour eux aussi le stress est synonyme de changement de comportements. Et il peut commencer à s’installer progressivement avec au début des contraintes qui s’accumulent comme :
- une augmentation de dossiers, de tâches à terminer le plus rapidement possible,
- être diligentés pour des tâches qu’ils ne maitrisent pas, induisant alors un manque de compétence à la vue de tous,
- des plannings de plus en plus surchargés professionnels et/ou privés,
- un manque évident de personnels dans les entreprises augmentant ainsi la charge de travail,
- devoir être performant au travail mais aussi dans leur vie privée,
- …
Tout cela n’est que le côté « matériel » à gérer. Mais il y a aussi les répercussions émotionnelles que toutes ces situations mettent en avant. Et la première est l’absence de considération du travail effectué.
Ne pas être reconnu pour des efforts fournis amènent les personnes à essayer de démontrer de nouveau ce dont elles sont capables pour l’être enfin.
Si face à elles, personne ne valide leur travail, les nouveaux efforts apporteront alors une fatigue accrue et avec elle des maux de plus en plus présents dans leur corps.
Et avec cela se rajoute bien souvent des émotions comme :
- un sentiment d’impuissance,
- perte de confiance en soi pour gérer les contraintes
- une diminution de l’estime de soi par le manque de valorisation de son travail,
- …
Toutes ces situations, contraintes induiront une augmentation du stress tel que l’épuisement puis le burn out pourront alors se déclencher. Les personnes se retrouveront alors à douter à chaque fois d’elles-mêmes et éviteront de se mettre en difficulté de nouveau.
Quant à leur corps, celui-ci aura des stigmates comme des acouphènes, des palpitations, une tension élevée, des problèmes de peau, des difficultés à dormir, des infections à répétition, des douleurs diffuses et surtout une fatigue corporelle et psychique importante.
Alors que faire quand on en arrive au burn out?
La première des choses, et sûrement la plus importante pour se sortir de cet état, est la prise de conscience que quelque chose ne va pas. Et que vous ne pouvez certainement pas rester comme ça.
Votre principal objectif est de trouver ce qui vous correspond pour vous sortir de votre état.
La sophrologie est un ensemble de techniques qui vous apporteront un soutien dans votre quotidien. Elles vous aideront à gérer les situations anxiogènes que vous rencontrer.
Elle fait partie des thérapies courtes ne nécessitant, bien souvent, que 8 à 10 séances maximum. Vous pourrez retrouver des capacités vous permettant de vous confronter à de nouvelles épreuves sans faillir.
La sophrologie va vous faire travailler sur vos émotions, votre corps, vos sens, votre mémoire, votre respiration ( base de la vie) et vos expériences passées positives afin de pouvoir vous reconnecter avec votre moi profond.
Toutes ces pratiques vont alors décupler votre confiance en vous, vous donner les ficelles pour gérer de nouvelles contraintes sans vous écrouler. Vous allez vous redécouvrir et acquérir une nouvelle estime de vous. La pratique de la sophrologie se fait dans un niveau de conscience qui se situe entre la veille et le sommeil. Dans ce niveau, vous allez vivre des moments, des émotions, des sentiments comme si vous les viviez réellement. Vous intégrerez alors un maximum de sensations positives qui vous construiront pour la suite de votre suivi.
Au fil des séances, ces sensations vous apporteront alors comme un socle sur lequel vous pourrez vous appuyer sans faiblir de nouveau.
Le travail du corps en sophrologie est également indispensable pour acquérir une posture juste et solide.
Il vous aidera à augmenter votre confiance en vous et vous pourrez alors de nouveau vous appuyer sur lui. Au sens propre comme au figuré.
Nous utiliserons le corps selon différents mouvements (par des contractions suivies de relâchement). Vous le percevrez, le sentirez et ainsi le ressentir comme il se présente à vous. Ce relâchement vous apportera également une détente bienfaitrice et régénérante.
Vous reprendrez alors le contrôle de votre corps, de votre mental et aussi de vos émotions. Vous aurez alors tout un tas d’outils utilisables dans votre quotidien.
La sophrologie a le pouvoir d’associer le corps et l’esprit pour qu’ils puissent ainsi fonctionner en symbiose et non l’un à côté de l’autre.
Alors pourquoi pas vous ?
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